Alors que le diagnostic de performance énergétique a fait l’objet de critiques récurrentes ces dernières années, le Gouvernement pourrait revoir sa copie dans les mois à venir.
Déjà modifié en 2023, le DPE ne fait toujours pas l’unanimité auprès des professionnels de l’immobilier. La méthode de calcul de ce document qui permet de classer les logements de A à G en fonction de leur consommation d’énergie et de leur impact sur le climat est en effet jugé trop opaque.
Le Conseil national de l’habitat a demandé au gouvernement d’apporter rapidement des correctifs à un système dont « la fiabilité » est jugée « relativement faible ». Il faut dire que le temps presse puisque les propriétaires de logements dans la classe de performance énergétique G, soit la plus mauvaise, ne pourront plus signer ou renouveler un bail avec un locataire à partir du 1er janvier 2025. Plus de 670 000 biens sont concernés. Une mauvaise nouvelle à l’heure où le marché locatif est déjà sous haute tension.
Programmée pour l’année 2024, à compter du 1er janvier, le calendrier précisant l’interdiction progressive de mise en location des logements mal classés au diagnostic de performances énergétique (DPE) devra être précisé lors de la signature d’un bail.